autre doux casse-tête

Je vous propose de trouver quel est l'auteur et de laquelle de ses oeuvres est tirée cette phrase :

LA MER A BOIRE

Pour vous aider je peux vous dire que l'auteur l'a écrite en y voyant l'image des hommes dont l'ambition dépasse les forces.

Voici encore un indice, il a écrit ceci :

Si j'arrondissais mes états !
Si je pouvais remplir mes coffres de ducats !
Si j'apprenais l'hébreu, les sciences, l'histoire !
Tout cela, c'est la mer à boire

- Je pense que vous pourrez ainsi, d'après le vocabulaire et le style utilisés, situer l'époque durant laquelle vivait cet auteur -

Je dois ajouter aussi que l'expression "LA MER A BOIRE" est le plus souvent utilisée à la forme négative pour désigner un travail pénible, mais facile et rapide.

Sans vouloir vous donner trop de surmenage intellectuel, j'estime que je peux m'arrêter de vous aider ici.

Ah la la, je suis trop sensible, je ne veux pas vous faire trop souffrir

Alors pour prouver que j'ai beaucoup de bienveillance envers vous, je rajoute encore un dernier indice : Ane bâté est mêlé (malgré lui) à cette énigme.

:shock:

Yseult, cet écrivain n'était-il pas un homme affable (jeu de mot )

yseut ? l'auteur est il proche d'un moulin du midi ?

Bravo Integra, tu as trouvé, tu es la

Ane bâté, tu me déçois, car cette énigme parle de toi

Alors Rotko, tu n'as pas bien observé l'époque, ce n'est pas parce que l'auteur auquel tu pensais à écrit "Les Lettres de mon Moulin" et qu'il faut de l'eau pour faire actionner les ailes, que c'était la bonne solution.


Il s'agissait de Jean de Lafontaine

Le titre de sa fable est : "Les Deux Chiens et l'Ane mort"

Petit extrait :

"Voyant flotter loin du rivage le cadavre d'un âne, les deux chiens, plutôt que de nager et de le ramener, veulent boire la mer pour le mettre à sec, et en crèvent. "


A bientôt, très, très bientôt

Pauvre petit âne ...

Mais grand La Fontaine.

Quant à "La Mule du Pape", cela reste l'une de mes "Lettres" préférées.

La mule du pape c'est l'ancêtre de la papamobile !!!

Val de Trèfle
excellent jeu de mot, mais .... cours sur la pointe des pieds avec ou sans mules, faire un tour dans la rubrique :
PROPOS DESINVOLTES, DEPLACES OU INSOLENTS

D'accord Yseult, je n'avais pas vu la rubrique mais maintenant c'est vu et j'y mettrai mes propos désinvoltes.

Un casse-tête ! Un casse-tête ! Un casse ...

Qui a inventé le terme "foultitude" ? ...

1) Jean d'Ormesson.

2) Victor Hugo.

3) Emile Zola.

4) Marcel Proust.

Jean d'Ormesson au hasard. Ane Bâté il faudra que tu nous dises ce que ça veut dire Foultitude, c'est l'attitude de la foule ou c'est le fait d'avoir une attitude qui tient compte de celle de la foule ou c'est encore autre chose, c'est vrai après tout, pourquoi pas ?

Ane bâté, quel drôle de terme, il me paraît un peu prétentieux et aucun des auteurs que tu as cités ne l'est.

Je dirais Victor Hugo en raison de sa carrière politique, pendant laquelle il a adopté un autre style de langage.

Yseult a écrit:

il me paraît un peu prétentieux et aucun des auteurs que tu as cités ne l'est. :

pour l'auteur pretentieux je pose d'Ormesson, et ne retiens.....
pas les autres

Tu as gagné, Yseult. Il s'agit bien de Victor Hugo qui l'inventa dans "Les Misérables." (Mais là, il faudra que je recherche la page exacte ...)

Pour Val, il s'agit d'un mot-valise formé sur les mots "foule" et "multitude."

Voilà.

Ne te donne pas cette peine Ane bâté,
le jeu continue :

Quel est l'auteur qui a écrit :

AUTANT EN EMPORTE LE VENT

1. Margaret Mitchell
2. François Villon
3. James Joyce
4. Honoré de Balzac

Ane Bâté a écrit:

Pour Val, il s'agit d'un mot-valise formé sur les mots "foule" et "multitude."

Merci Ane, j'avais faux, j'étais trop branchée " positive attitude. "

D'accord avec toi Rotko pour le côté prétentieux de Jean d'Ormesson.

Yseult j'ai la réponse à ta question, c'est Margaret Mitchell, je suis sûre d'ailleurs de ma réponse puisque j'ai regardé dans le dictionnaire pour les ll à la fin de Mitchell mais je ne trichais pas, c'est ce que j'étais en train de répondre.

Tout d'abord je viens de m'apercevoir que j'ai fait une grande confusion dans le jeu précédent, c'est en lisant les remarques de Rotko et de Val de trèfle que je m'en suis rendu compte. J'avais encore la tête dans "Le rivage des Syrtes" et j'ai confondu en raison de leur consonance d'Ormesson et Orsenna (pseudo qu'Erik Arnoult a emprunté en choisissant le nom de la vieille ville citée dans ce roman de Julien Gracq) et je suis aussi d'accord pour dire que d'Ormesson est un prétentieux.

Val de trèfle, même si tu dis ne pas avoir triché, je suis désolée pour toi quand même, car ta réponse n'est pas la bonne, l'origine de cette phrase est beaucoup plus ancienne. Elle n'a été que reprise par Margaret Mitchell pour lui servir de support au film le plus célèbre de toute l'histoire du cinéma.

"Gone with the wind" : la formule, en anglais, évoque plus le pragmatisme de celui qui "sent d'où vient le vent" que la résignation du philosophe devant la fugacité des choses. Plus proche de Scarlett O'Hara, certes, mais tellement moins poétique...

"Autant en emporte le vent" : expression qui s'emploie pour désigner des promesses qui resteront sans effet.

C'est donc dans des temps un peu plus reculés qu'elle a pris sa forme proverbiale.

Conclusion : il faut continuer à chercher

Ben, Villon, alors ? ...

C'est la bonne réponse Ane bâté

François VILLON en fit le refrain de sa "Ballade en vieux langage français"

A la suite des non moins célèbres ballades des dames et des seigneurs du temps jadis, celle-ci mêle dans sa danse macabre le pape, l'empereur et divers seigneurs:

"Ont ils bien bouté soubz le nez ?
Autant en emporte ly vens"

Immédiatement, l'expression devint à la mode.

Yseult me pardonnera, je l'espère mais aujourd'hui, question expressions, je suis nulle ...



Je vous soumets donc cette petite devinette :

Comme tout écrivain, D.H. Lawrence conçut plusieurs manuscrits pour son roman qui allait défrayer la chronique : "L'Amant de lady Chatterley." Mais, fait plus rare, un certain nombre de ces versions furent publiées. Combien exactement :

A) 2

B) 3

C) 4

La C) 4 ! Pas sûre du tout, je n'en sais rien mais j'insiste, 4 !!

Elle est trè bien ta devinette, Ane bâté, elle m'oblige à répondre au hasard, car je ne connais pas du tout la réponse et je l'attends avec impatience

J'estime que deux versions doivent suffire, je choisis donc la réponse

A) 2.

Désolée, Val mais il n'existe que deux versions différentes de ce texte.

La première fut publiée sous le titre "Lady Chatterley" et la seconde sous celui de "L'Amant de Lady Chatterley." Cela fait longtemps que je ne les ai lues ni l'une ni l'autre mais il me semble qu'il existait pas mal de différences entre les deux.

A toi, Yseult !

De qui est cette expression ?

Je dis tu à tous ceux que j'aime

1. Perrre Desproges,
2. Jacques Prévert,
3. Alphonse de Lamartine, ou
4. Boris Vian