"la voix des anges" d'Anne Rice

1750. Tonio, héritier d'une riche familIe vénitienne, spolié et castré à l'âge de quinze ans, vit désespéré à l'idée de ne plus être " un homme ". Il trouvera le salut dans la musique et sa force dans la haine des siens. Guido, fils de paysans calabrais, lui aussi castré enfant, perd sa belle voix à dix-huit ans et devient compositeur. Guido rencontre Tonio et devient son professeur. A eux deux, ils pourront avoir le monde à leurs pieds et enfin mettre en oeuvre leur vengeance à l'encontre de ceux qui les ont amputés de leur virilité.

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Voilà un livre très étonnant de la part d'Anne Rice qui nous a toujours habitués à des livres de terreurs, mêlant vampires, sorcières, momie et fantôme.
Là ce n'est pas le cas, on plonge dans l'Italie du 18°, dans l'institution des castrats, ces jeunes hommes chatrés pour garder leur voix juvénile.
On est emporté par le récit car on sent vraiment qu'elle s'est bien renseignée sur l'époque historique, qu'elle a fait des recherches avec passion, passion qui se ressent dans sa narration, surtout qd on connait l'intérêt que porte Anne Rice à l'Italie baroque.
On y croise de vrais protagonistes comme farinelli et Caffarelli (les toulousains doivent connaitre ).
Les castrats sont très attachants car on ressent leur douleur face à cette opération chirurgicale que bien souvent ils n'ont pas désiré mais voulu par les familles pour les éloigner du domicile familial, soit par manque d'argent soit pour des conflits d'intérêt. Douleur qui se retrouve aussi qd ils montrent leur malaise de n'être perçus commes des 1/2 hommes, plus enfants, ni jamais hommes.
Par contre, comme dans la plupart des livres d'Anne Rice, tout est volupté, sensualité, voir érotisme que l'on retrouve dans sa chronqiue des vampires.