Décidément Paulo aime donner des leçons!
J'avais déjà lu de lui l'alchimiste que j'avais apprécié, maintenant avec celui-ci , je trouve que le côté moralisateur est un peu dérangeant.
Petit résumé de l'histoire :Une après-midi d'hiver, à sa fenêtre, une jeune femme observe la ville. Pour la première fois, son regard est serein. Veronika vient d'avaler quatre boîtes de somnifères. Elle ne veut plus subir l'insupportable monotonie des jours et l'angoisse des nuits. À l'hôpital psychiatrique où elle se réveille, elle apprend que sa mort n'est retardée que d'une semaine
J'ai bien aimé cette histoire à paliers, vies sacrifiées, vie contées par des personnages différents. Maria, l'avocate si attachante, Zedka et son hymne à la folie, Eduard qui veut peindre son paradis... la fuite, la grande fuite du temps... j'ai même repensé L'Éloge de la folie...
Finalement le personnage le plus plat c'est Veronika... type parfait de la jeune héroïne comme nous l'on donné les grands tragédiens.
Certains passages du livre m'ont portés à réfléchir sur ma vie. En lisant ce livre j'avais l'impression d'être devant un psy, qui me raconte une histoire.
Quand je pensais à moi, je me disais: "C'est vrai qu'il manque un brin de folie à ma vie, j'essais trop d'être comme les autres mais c'est peut-être justement les autres qui ont tort." Pour cette leçon j'ai bien aimé.
Mais ce que je n'ai pas aimé c'est justement l'histoire de Véronika. Je n'ai pas tout à fait compris pourquoi elle avait envie de mourir et surtout pourquoi le fait de se masturber devant un homme en imaginant ses fantasmes lui redonne le goût de vivre. En tout cas c'est peut-être moi qui n'a pas tout à fait compris l'histoire mais bon, je trouve qu'elle avait envie de mourir pour pas grand chose