Encore aujourd'hui je ne peux dire pourquoi j'ai choisi de lire ce livre.
La couverture, le résumé? Non, quelque chose d'autre.
J'ai toujours vu les médecin et les infirmières comme des êtres assez froids. Mais en même temps je me disais qu'il était difficile de s'investir autant d'années sans en garder des séquelles et donc ils doivent se protéger.Maintenant je serais incapable de faire leur métier et je les admire pour ça!
Monsieur Fonrouge m'a ouvert une autre porte..celle du respect. le respect de ses opinions, du patient, de la famille éplorée qui se trouve aussi sur la scène d'un drame souvent intime.
Il nous parle du "mektoub" (trad. "C'est écrit" en arabe)
Passage du livre...
.. j'ai acquis cette certitude: savoir réanimer, c'est savoir se battre jusqu'où on se battrait pour les siens, jusque là seulement mais, chaque fois, jusque là au moins. le regard sur la vie change le jour où l'on fait sienne cette évidence: savoir
soulager....
Il nous explique que réanimer pour réanimer n'est pas nécessaire que cela fait souffrir des gens bien vivant eux, e cette souffrance souvent inutile faux espoirs..... Mais il explique aussi les fois ou contre vent et maré on se bat et qu'a l'arrivée on a bien fait de le faire.
Ses doutes, ses peurs, ses questions. un livre tout en discretion, tout en douceur. une nouvelle façon de voir le métier des médecins urgentistes.
passage...
...Peu de carrières se font sur trajets de courage.
plusieurs même se défont pour oser l'exprimer... (page 48)
Il nous parle aussi du sang contaminé avec pudeur.
Une belle lecture qui remet les pendules à l'heure