Douze heures pour mourir de Maud Tabachnik

Réveillon de Noël dans le Queens. Le lieutenant Charlie Rozen pensait passer une soirée de garde pèpère avec ces hommes. De la bonne bouffe, un peu d’alcool et pas trop d’appels. Mais la vie réserve parfois des surprises et pas que des bonnes. Ils viennent d’apprendre qu’un groupe d’extrémiste « Al Quode » détient 30 gamins juifs et leurs professeurs dans une école qui évidemment se trouve sur le territoire de Rozen. Les terroristes veulent que l’on libère tous les prisonniers faits après l’attentat du 11 septembre en échange de la vie des otages. Si le deal n’est pas respecté, ils tueront tout le monde sans exception. Entre le maire de New York, la brigade d’intervention, Bush qui ne veut pas céder, Rozen se retrouve dans une belle panade.

Mon avis : Bon policier par trop vulgaire mais pas trop lisse non plus. Se croisent des gens, des événements qui pour finir ont tous un lien. Un chouette moment de détente. Ah oui j’ai beaucoup apprécier que Rozen parle de Bush en le traitant de « tronche de cake » et le reste est à l’avenant. Bonne lecture

Maud Tabachnik, Fin de parcours, Viviane Hamy.

In cauda venenum

9 petites nouvelles noires en 100 pages, c’est dire qu’on a le temps d’en lire une ou deux avant de s’enfoncer dans les draps.

Ici tout démarre en douceur : l’ordinateur de l’écrivain modifie de lui-même le texte que ce dernier tape sur le clavier. L’ordinateur est aussi gai et optimiste que l’écrivain est sombre. Pas sûr que la lutte entre les deux se termine bien (fin de parcours).

Accoucher quand une tornade est annoncée n’est pas de tout repos : Elaine’s baby, le bébé d’Elaine n’a pourtant pas l’intention de moisir dans l’utérus d’une femme angoissée.

Sofia le petite adolescente, très douée et très obéissante, coule des jours heureux entre sa mère et sa gouvernante, Miss Penrose. Dommage quand même que sa mère ramène un homme à la maison…

comme disent les latins, in cauda venenum…