Une vieille femme de retour dans son village natal des laveuses dans le sud de la france, raconte ce qui l'a amené à en partir il y a bien longtemps, et son combat pour y rester à ce jour.
Entre passé et présent on est supendu aux mots de cette femme. jusqu'au dernier chapitre, on se demande quel est ce terrible secret qui l'a obligé à partir et qui aujourd'hui menace sa tranquilité retrouvée.
Elle ne nous cache rien de son enfance pendant l'occupation. D'ailleurs l'enfant n'est pas toujours sympathique, mais on ne peut s'empecher d'aimer la grand mère qu'elle et devenue.
la question que l'on se pose jusqu'à la fin est, arrivera-t-on à à comprendre et à pardonner à la femme, ce que l'enfant a fait en ces temps troublés?
Voilà c'est le coeur gros que j'ai refermé ce livre sur la famiile Dartigen.
Une histoire trés triste en somme.
L'auteur d'aprés les titres de ses romans à un rapport assez charnel il me semble avec la nourriture même si celle-ci n'est pas le thème principal du livre qui nous intéresse.
Il y a des choses qui me semble quand même bizarre dans ce bouquin. En pleine guerre 40-45, elle nous décrit de cette nourriture comme si celle-ci etait toujours disponible en abondance.
Framboise en racontant son histoire avec sa soeur et son frère n'arrête pas de dire " nous n'étions que des enfants"
ok! mais d'un genre sociopathe! incapable de faire la différence entre le bien et le mal.
De plus les élans charnels qui poussent Framboise vers Tomas me dérangent fortemement quand on sait qu'elle n'a que 9 ans . Il ne me semble pas qu'à cette âge là ,on éprouve de telles pulsions sexuelles .
Bon ceci-dit j'ai vraiment beaucoup aimé l'histoire, la façon dont elle est racontée etc...
pas de soucis je relirai encore cet auteur.