3 jours chez ma mére françois weyergans
Le héros de ce roman, un homme désemparé, décide, le jour de ses cinquante
ans, d'annuler tous ces rendez-vous afin d'essayer de savoir où il en est.
Il voudrait changer de vie, de métier, de femme, de ville, et même d'époque
! "Je refuse, se dit-il, le côté vomitoire de celui qui se penche sur son
passé, je veux m'élancer vers le futur". Cependant, il ne peut s' abolir ce
passé dont il voudrait se délivrer. Il se souvient d'un voyage de deux mois,
en Italie et en Grèce, avec sa femme. Ce voyage a failli les séparer, mais
le souvenir qu'il en garde le rend amoureux d'elle. Et pourtant,
affirme-t-il, "j'aurais passé ma vie à souhaiter vivre avec d'autres femmes
qu'elle" .
critique
Grosse déception pour ce cru 2006 du Goncourt. après l’excellent Laurent
Gaude le pale weyergans fait triste figure, ce récit qualifié à raison de «
nombrilique » n’est qu’une longue suite de réflexions sur soi de l’auteur,
ses angoisses, ses aventures « sexe » sans intérêt et ses masturbations tant
physiologiques que psychologique m’ont profondément ennuyée. J’ai malgré
tout été attendrie sur les quinze dernières pages par l’affection et la
tendresse que porte « ce grand garçon » de 60 ans à sa mère, loin de ses
errances et de ses médiocres coucheries d’écrivain en panne d’inspiration,
on y découvre un fils aimant et sensible quel dommage que ce ton n’arrive
qu’au terme de ce roman somme toute très ennuyeux
Note 2.5/5
véro v