Hommage poétique à une Maman décédée.-
Maigreur effroyable, souffrance terrible,
Lourd chagrin que l'on traîne avec rage.
Tendre Maman, tu es là comme une cible
Dont la mort n'est que spectacle en cage.
Vaine illusion d'un retour chez soi,
Nourriture de l'esprit en alarme.
Affectueuse Maman, quel émoi!!!
J'ai peine à contenir mes larmes...
Tristesse du regard perdu à jamais
Dans un lointain et lointain rêve.
Belle Maman, je vois ton décès
Ou plutôt la joie d'une trêve…
Chair martyrisée par les tourments
A l'aube d'un autre monde meilleur.
Un simple et doux Au revoir Maman.
Un jour, qui sait! je vivrai ton bonheur.
Composé le 27 septembre 1972 (Epervier)