L’appétit.-
Ce beau corps tragique, la tragédie d’un baiser.
Te cajoler immensément, l’immensité de ta peau.
Créer des désirs rieurs, le rire d’une joie.
T’embrasser secrètement, le secret révélé.
Ma nudité grandiloquente, la grandeur de mon corps.
Me savoir chair infinie, l’infinité d’un esprit.
La parole douce, doucement à travers tes cheveux.
Les yeux fermés d’amour, l’amour de l’instant.
Le temps divin, divinement l’extase.
Comprendre le bonheur, ce bonheur partagé.
Vivre ainsi dans l’harmonie, harmonieusement envolé.
Porte close, écrin merveilleux, la merveille enchantée.
Ce beau corps malicieux, sans malice.
Un mariage en attente, dans l’attente d’un regard.
Habiter ton chemisier, ma chemise dénudée.
Sentir l’éternité, s’éterniser à tout jamais.
André,épervier.