Paris, mai 1743, le comte de saint germain s'installe incognito au 9 quai de malaquais, dans l'hôtel de Transylvanie. Il rencontre au cours d'une réception la jeune madeleine de Montalia, fraîchement débarquée de sa provence natale, et en tombe amoureux. Mais un cercle de sorciers adorateurs du diable convoite également la jeune fille...
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Mon avis : perso, j'ai bien aimé cette histoire de vampires. le seul et l'unique de cette histoire est le comte saint germain, un mystérieux personnage aux multiples facettes et noms, vieux de plusieurs millénaires et au charisme impressionnant.
le vampirisme n'est pas développé à fond comme dans certains ouvrages. ici l'auteure a mis en avant une intrigue dans un Paris du siècle des lumières mais surtout le satanisme et le sado masochisme dont plusieurs scènes, surtout 2, sont des pâles copies de Sade. j'ai trouvé ces passages peu utiles, un complot politique pouvait avoir le même effet dans le récit, mais l'auteure a choisit de ne pas nous épargner et de nous détailler certains détails dont on pouvait se passe!!! dommage
On est un peu déçu car on ne sait pas dans ce tome quel est l'origine du vampirisme de saint germain.
Autre petit bémol : l'auteure a dû mal à sortir ces personnages d'une mono expression, d'un mono sentiment. Ils sont peu développés mais cela n'est pas vraiment déplaisant.
Yarbro a écrit ces ouvrages avant Rice et on voit que l'auteure de la chronique des vampires s'en est inspirée. En effet, chez ces 2 femmes le vampirisme est d'origine égyptienne ; leurs vampires sont charismatiques, sensuels, intelligents ; ils peuvent aimer et n'hésitent pas à se doter d'élèves.
Perso, je compte lire les 2 autres livres de cette trilogies Saint germain l'égyptien.
(j'ai vu des critiques bien négatives et d'autres enchantées de ce livre...à vous de juger)