Colum McCann à écrit une fiction sur Noureïev. Celle-ci reprend la vie du célèbre danseur en partant de son enfance. Il réalisera son rêve assez tard pour un danseur. En effet, il devra attendre d’être âgé de quatorze ans pour pouvoir entrer dans un ballet russe. Ce fils de paysan, mentira, bravera la colère paternel pour accéder à son rêve. Plus tard il s’exilera de cette Russie communiste. Il devra laisser derrière lui une famille qu’il aime. Mais son art sera le plus fort. Il fera le tour du monde, dansera dans les plus beaux ballet Il sera adulé, bref une vie bien remplie. Mais était-il heureux ? McCann nous raconte aussi en parallèle la vie sexuelle débridée du génial danseur. Avec des mots crus souvent mais d’une déchirante vérité. Nous arriverons peut être à nous rendre compte que Noureïev passera sa vie à penser aux siens reste au pays.
Mon avis : J’ai vraiment dû m’accrocher pour finir ce livre. Mais le dernier quart m’a vraiment ému.. Noureïev brûlait la chandelle par les deux bout. Homosexuelle, il prenait, il jetait. Le sida ne faisait pas encore parlé de lui à l’époque.
Ce génial danseur avait un caractère bien trempé mais très Russe. Tout dans l’excès. McCann fait bien passer je pense ce style très Russe d’être soit exalté, soit directement au bord du précipice. Ce peuple a rarement un juste milieu.