Voilà un extrait de mon roman, n'hésitez pas à doner vos impressions et vos critiques constructives
Je mis la dernière valise dans ma voiture.Le ciel était gris et incertain,
la pluie tombait à flots, formant des flaques dangereuses pour les
conducteurs imprudents.Mes parents me disaient que ce serait mieux de partir demain.
C'était un départ vers ma vie, je quittais mes parents, et je leur disais
qu'il fallait que ce soit aujourd'hui, sinon c'était un peu l'élan de
la nouveauté qui partait en fumée.
-Si tu as un problème, appelle-nous, me dit ma mère pour la enième fois, juste avant que je mettes au volant et que je démarre vers mon appartement.
Derniers signes d'aurevoir à mes parents jusqu'au bout de la petite rue où j'habitais depuis que j'étais sur Terre.
Mon immeuble jaune pâle de trois étages se faisait de plus en plus petit dans mon rétroviseur. J'ai réussi à obtenir mon logement après de grosses économies durant plus de deux ans.J'ai travaillais en temps que caissière, vendeuse dans le tabac de ma tante, manutentionnaire et du baby-sitting de temps à autre quand mon entourage en avait besoin.
Je voyais défiler mon ancien lycée, avec des bons comme de mauvais souvenirs.
J'observais sa haute cloture blanche, les batiments roses saumons irréguliers et qui auraient bien eu besoin de peinture fraîche, et le terrain de basket...
Où l'on a retrouvé un matin une de mes amies morte.
Une rupture d'anevrisme, tout le monde se demandait où elle pouvait bien être, personne ne l'avait remarqué avant car un immense sapin la cachait, c'était moi le lendemain qui l'avait trouvé en allant chercher le ballon de basket qui s'était aventurait derrière le conifère...
Cette aventure m'a sans doute marquer à vie, et je n'ai presque pas dis un mot pendant une semaine.
Le parc où je passais des longues heures avec mes amis toutes saisons
confondues assis sur un banc en bois rongé par le temps et la pluie, sous le saule-pleureur centenaire.Nous refaisions le monde ou simplement à bavarder de choses insignifiantes pour les autres mais pas pour nous.
Aussi le supermarché où j'ai travaillé pendant quatre mois en essayant
coûte que coûte de supporter des clients agressifs, capricieux, pressés
ou tout simplement terriblement banales.