100 ans de Solitude - Gabriel Garcia Marquez

Je suis désolée de vous dire qu'au départ ce livre m'a tout simplement gonflée, que j'ai failli le laisser pourrir au fond de la biblio. (je vous rassure elle n'est pas profonde) et qu'il vient tout droit de Liepvre d'une bibliothèque énorme et riche de livres en tout genre, à laquelle se sont greffés dernièrement les livres des parents de mon ami, celle de sa grand-mère !

Et bien je ne saurai vous donner les impressions exactes de ce livre, je l'ai pourtant fini, bien que l'écriture était quasi dure, et ce de ma faute, je n'ai point de lunettes, tant minutieuse elle était !

Trop complexe, trop riche de souvenirs, trop de détails, jetés à droite à gauche par l'auteur, ce qui, si vous n'êtes pas complètement au calme, à l'abri de toutes nuisances sonores ou de tout ce qui peut vous sortir le nez du livre, ne vous permettra pas de le savourer pour ce qu'il est !

Sa ville imaginaire, Macondo, fabriquée de toute pièces par Gabriel, déborde de poésies et d'énergie d'où le titre "100 ans de solitude", et surtout de dérives passionnelles, je vous assure que le titre a bel et bien été choisi !
Sa création jusqu'à sa destruction, son amour pour elle, plus important que celui qu'il accorde à ses femmes, cette terre indéracinable, ancrée au plus profond de sa mémoire et qui finit par laisser perdurer dans l'esprit de sa filiation, à tel point que toute sa descendance porte le même prénom que lui !
Tel est la décadence de la famille des Buendias, surmontant les guerres et le temps omniprésent dans ce livre comme un malheur perpétuel s'abattant sur leur sort.

J'avais été jusqu'à oublier le nom de l'auteur, incroyable !
Le titre n'a pas été choisi pour rien c'est en fait, pour faire un aparté et vous signalé que ce livre de poche, épais de 437 pages, écrit en toutes petites lignes de Gabriel Garcia Marquez, auteur espagnol au cas où vous ne l'auriez pas deviné, a été commencé le 02 juillet 2005 à 21 heures et que je l'ai terminé beaucoup, beaucoup plus tard. C'est la première fois que je mets autant de temps à lire un livre et c'est le cas de le dire vu qu'il parle d'une famille où les relations consanguines n'ont fait qu'aggraver la notion du temps des protagonistes et bien, je peux vous dire, excusez-moi si je me répète, qu'il est bel et bien fastidieux et long de s'y attacher et que la folie de l'auteur est merveilleusement peinte