Un dimanche à la piscine à Kigali Gil Courtemanche
Boréal 2001
Après avoir parcouru le témoignage de Roméo Dallaire : « J'ai serré la main du diable » sur le génocide rwandais, je croyais avoir lu l'horreur. Mais ce bouquin: « Un dimanche à la piscine à Kigali » m'a fait beaucoup plus mal car vu par des yeux « non militarisés », le témoignage est encore plus poignant.
Un livre dérangeant sur ce génocide mais aussi sur le sida ou encore sur l'intolérance cruelle qui amène à la guerre. Un très, très bon bouquin que
De véritables personnages, de véritables événements, de véritables malheurs vécus par des êtres humains comme vous et moi. Impardonnable comme brutalité, à faire vomir. Mais, malgré la cruauté de son sujet, j'ai beaucoup aimé ce livre et l'écriture de ce journaliste est d'une vérité déconcertante. Un roman dur mais nécessaire.
Un petit mot sur l'auteur:Citation:Gil Courtemanche est journaliste et écrivain. Son premier roman, Un dimanche à la piscine à Kigali raconte le génocide qui a été perpétré au Rwanda. Il a obtenu le Prix des Libraires du Québec en 2001.
En tant que réalisateur et journaliste, Gil Courtemanche a travaillé dans de nombreuses régions du monde où il a été témoin de drames humanitaires, notamment au Moyen Orient et en Afrique.
Ces dernières années, il a tenu une chronique dans les quotidiens Le Soleil de Québec et Le Droit d'Ottawa.