Belle de jour Lecteur contagieux
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| Sujet: La maison du coyote de Peter Bowen Mer 20 Oct - 11:23 | |
| Gabriel Du Pré se rend à Washington pour participer à une rencontre de musiciens, le " Folk Life Festival " organisé par le Smithsonian Institute. ça se passe mal pour deux raisons : d’abord parce que cet amoureux des grands espaces étouffe dans la ville, où l’air est poisseux, ensuite parce qu’une jeune femme d’origine Cree( communauté indienne établie au Canada) est poignardée. Bien que relancé par l’organisateur pour enregistrer des ballades de ceux qu’on appelait les "voyageurs " ( les colons d’origine française qui faisaient le commerce et le transport des fourrures dès la fin du XVII ème ) , il rejoint son Montana natal, sa bonne ville de Toussaint et sa Madelaine de compagne. A nouveau sollicité, cette fois-ci pour accompagner une expédition sur l’ancienne route du commerce des peaux ( une remontée sur des canots dans le Saskatchewan et le Manitoba ), il se laisse convaincre par son vieux pote métis Benetsee, " étrange chanteur et prophète " car des indiens Crees qui se battent pour le respect de leurs territoires contre l’électrification massive feront partie du voyage. C’est l’occasion de se moquer des nouveaux riches qui pratiquent une écologie épouvantable. Les meurtres continuent, chaque fois à l’aide d’un objet ancien des indiens et les victimes sont toutes (sauf deux) des indiennes : au total il y en aura 7.C’est Gabriel Du Pré qui débusquera l’assassin.(source: site mauvais genre) Mon avis: Du Pré aime la nature et le Montana. Les romans racontent un pays rude " Neige, boue et poussière, les trois saisons du Montana ", les paysages sous la neige et les forets, bref de grands et beaux espaces. La construction policière des romans n’a pas la même importance que les descriptions des personnages et des paysages. On voit par là que les aventures de Du Pré ( qui prennent leur temps pour se dérouler, en moyenne un an) sont une sorte de défense et illustration d’une vie en communauté rurale, à l’américaine et dans le respect des traditions.(source: Mauvais genre) En fait pour faire simple, on prend une série de cadavres pour raconter un livre mais à la fin de la lecture, ce n'est pas ce qui importe le plus. Du Pré réussi grâce à une superber écriture, à nous entrainer dans son monde. Les énigmes policières sont plus "un appel d'offre" pour attirer le lecteur. Du moins c'est comme ça que j'ai ressenti ce livre. | |
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