Les noels blancs de Christian Signol

Hiver 1899, à la veille du nouvel an qui verra naître l'an 1900, Aux confins de la Dordogne et du Limousin, la famille Barthélémy vit, dans une frugalité proche de la misère. François, l’aîné, aurait aimé faire des études ; le voilà pourtant placé à 12 ans comme valet de ferme. Le second, Mathieu, s’en va tenter sa chance en Algérie. Quant à Lucie, elle découvre de bonne heure, dans la maison bourgeoise où elle est servante, les affres de l’amour. La Grande Guerre imprimera son sceau de souffrance, de larmes et de mort dans ces destinées étonnantes.

Ce livre est suivi des printemps de ce mondeÉté 1939. Au Pradel, François et Aloïse Barthélémy, aidés de leur fils aîné, continuent de travailler la terre familiale. Depuis longtemps, les cadets se sont dispersés : Mathieu fait prospérer un domaine en Algérie. En Suisse, Lucie tremble pour son époux allemand et pour leur fils. Charles et sa fiancée Mathilde, tous deux instituteurs, ont été nommés à quelques centaines de kilomètres. Quant à Louise, la benjamine, elle rêve de devenir missionnaire en Afrique. Il est bien loin le temps heureux de leur enfance… Mais une même force continue de les porter chaque Noël vers cette terre du Pradel où on se ressource, dont on rêve lorsque la réalité est trop douloureuse et où l’on vient mourir.
La guerre arrive, qui va infléchir le cours de leur vie comme elle a infléchi celle de tous ces Français qui ont traversé le xxe siècle en aimant, en souffrant, et en suivant l’évolution de la société qui a glissé des campagnes vers les villes, jetant bas le « vieux monde », celui qui, aujourd’hui, achève de s’enfoncer dans les marécages du temps.

Voilà les deux premier tomes d'une saga qui en comprendra je ne sais pas combien.
Chistian Signol a voulu écrire l'histoire d'une famille qui commence le 1 janvier 1900 et terminera le 1 janvier 2000 .

A quand la suite Monsieur Signol??

En chacun de nous, nous avons vécu une partie de notre enfance dans un monde rural. Cet auteur fait revivre ce monde avec des mots simples mais beaux. Des fois j'ai eu l'impression de voir Giono se profiler derriere tout ca