Du côté de londres des flammes léchaient le ciel, et de gros nuages de fumée rouge s'élevaient en tournoyant. Bientôt ils purent entendre le fracas de milliers de pas cadencés.
Les cheveux de Bill se dressérent quand, au travers des cris et des grondements, lui parvinrent les lambeaux d'un choeur entonné par des milliers de poitrines, un chant ample...pour tout dire..."Siegfried du rhin" chanté par des voix noires, puissantes et profondes.
Le chant s'enflait. Une voiture s'avançait en cahotant, précédée de moto couverts de poussière. A l'intérieur se trouvait Adolf, avec ses yeux pâles, la moustache teinte en rouge, l'énorme coiffure de plumes coquettement incliné sur l'oreille, et, par sollicitude pour la race noire, un os dans le nez, généralissime des armées noires et rouges (4° de couv')
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Je viens de terminer mon 2° Van herck et je suis autant ravie qu'après la lecture du 1°.
Cet auteur a un sens de l'humour que j'apprécie tout particulièrement. On voit nos héros embarqués dans des aventures loufoques.
En qques mots : Bill est amoureux de caroline mais elle meurt de la peste bubonique. Il veut la retrouver grâve à la réincarnation. Pour cela, il va se retrouver devant saint pierre, le pape, dans un avion avec adolf à devoir faire faire la guerre aux noirs et indiens seuls occupants de l'amérique, les bonaparte règnent en maîtres sur l'europe qui parle que le français, les 2 guerres mondiales n'ont jamais eu lieu et de ce fait toutes les avancées plus ou moins dues à ces guerres n'existent pas.
Bill va devoir batailler dur pour retrouver sa caroline.
On retrouve beaucoup (trop?) de similitudes avec Crésudi dernier? : les voyages dans le temps, la cramade, saint pierre, le magicien russe...
C'est vraiment de bons moments de lecture même si dans ce dernier, derrière la façade marrante se cache qd même un côté prise de conscience sur l'absurdité des guerres.